
Petit es-car-got
Porte sur son dos
Sa mai-son-nèèèè-theu
Aussitôt qu’il pleut
Il est tout heu-reux
Il sort sa têêêête.
SCRACH !
(Comment ça, « scratch » ??)
– Z’ai écrasé le n’escargot !
Ben quoi, vous n’avez jamais écrasé un escargot, vous ? Jamais exterminé une fourmilière ? Vous n’avez jamais tué un moustique, usé de la tapette à mouche, éclaté une guêpe à coup de chaussure ?
– T’as écrasé le n’escargot ? Et bien… refais-le, maintenant.
– Mais… ze peux pas !?
Ah ben oui, tiens, c’est idiot ça. On peut tuer n’importe quelle bestiole en moins d’une demi-seconde, mais on ne peut pas la refaire. Un petit constat pour l’homme, un grand pas pour l’humanité. Parce que cela veut dire que le moindre petit insecte est une merveille. Quelque chose que nul homme n’est capable de bâtir. Alors, a-t-on le droit de détruire avec autant de légèreté ce que nous sommes incapables de rebâtir ?
La ville est un lieu magnifique pour découvrir le génie humain. J’ai habité pendant 6 ans à Barcelone en Espagne, ville qui a le privilège d’avoir hébergé Gaudi. Il faut voir de près la Sagrada Familia pour se rendre compte du talent de cet incroyable architecte. Gaudi ne cachait pas s’inspirer de la nature. Le résultat est impressionnant. Mais moins impressionnant toutefois que la nature elle-même. Les piliers de la Sagrada Familia sont magnifiques mais pas un n’arrive à la cheville d’un véritable arbre, dont ils sont une pâle copie stylisée.
Parmi les choses de la nature qui me fascinent, il y a le fait qu’elle est belle. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui, face au Grand Canyon ou à une simple forêt, dise : « Eh bien les amis, qu’est-ce que c’est moche ! ». Après tout la nature pourrait être laide, non ? Comment se fait-il qu’elle fasse l’unanimité ? On pourrait même se demander, en fait, si la nature ne serait pas le « maître-étalon » de toute recherche esthétique : est beau ce qui ressemble à la nature.
N’est-il pas étonnant de voir à quel point le vert des arbres combine parfaitement avec le bleu du ciel ? Mais à dire vrai, vous pouvez lever le nez à n’importe quelle période de l’année : que les arbres soient feuillus ou dépouillés, que le ciel soit bleu ou gris, les couleurs des premiers et du second s’accordent toujours. Incroyable, non ? Comment se fait-il que tout soit toujours harmonieux ?
L’apôtre Paul, dans son épître aux Romains, nous dit que ce que « la puissance sans limites de Dieu et ce qu’il est lui-même sont des réalités qu’on ne voit pas. Mais depuis la création du monde, l’intelligence peut les connaître à travers ce qu’il a fait. Les êtres humains sont donc sans excuse. En effet, ils ont connu Dieu, mais ils ne lui ont pas rendu gloire et ils ne l’ont pas remercié ». (Romains 1.19-20, version PDV).
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